1996

Le concert de gala du 13 janvier inaugure dignement l'année. Nicole Missair et le chœur d'hommes interprètent la Rhapsodie pour contralto de J. Brahms, Marie-Cécile Stévant brille en soliste dans le Concerto pour flûte et orchestre opus 283 de Carl Reinecke, chœur et orchestre donnent ensuite la Pavane de Fauré, l'Ouverture de Mireille, et les suites de concert de Eugène Onegin et Carmen. Après ce succès, l'Ensemble participe à la cérémonie de commémoration du 75ème anniversaire du Foyer louviérois, à la Maison de la Culture de La Louvière. L'ouverture de Mireille, des chœurs extraits de Carmen, Eugène Onegin et le Chœur des esclaves de Nabucco remportent l'adhésion du public. Le Rotary organise le 23 mars une Rencontre musicale à caractère philanthropique au TCL. L'Ensemble instrumental y interprète l'Ouverture de Mireille, un extrait du 4ème Concerto pour violon de H. Vieuxtemps avec Sylvia Lachapelle en soliste, un extrait également du 3ème Concerto pour violon de Saint-Saëns avec en soliste Marie-Astrid Stévant, trois entractes de Carmen, un entracte et une valse de Eugène Onegin, puis accompagne la Chorale des Chantres de Notre-Dame de Jette dans l'Alleluia du Messie de Haëndel et le Chœur des esclaves de Nabucco. Pour le concert de Printemps du Clair Logis, le 30 mars, l'Ensemble instrumental reprend le même programme, avec les mêmes solistes, et auquel s'ajoute l'Introduction et le Rondo pour clarinette et piano de Charles-Marie Vidor, avec Véronique et Marianne Baivy, respectivement à la clarinette et au piano. Les chœurs interprètent quant à eux trois extraits de la Messe à quatre voix d'Alexandre Lesire, accompagnés à l'orgue par Chantal Lesire, des chœurs de la Grande messe en ut KV 427 de W. A. Mozart et les Chants moraves de Dvorak, accompagnés au piano par Andrée Brismet. Le 13 avril, l'Ensemble anime, dans le hall du TCL, la cérémonie inaugurale du Monument aux mineurs italiens, œuvre de l'architecte louviérois Robert Bassetto érigée sur la place de la Concorde. Et le 9 juin, le hall du TCL, encore lui, abrite la cérémonie de réception du double CD "La Louvière en musique", qui reprend des échantillons du savoir-faire musical des principales formations musicales de l'entité. Emile Bogaerts, à la retraite depuis 1992, recherche activement un chef d'orchestre apte à lui succéder à la direction de l'Ensemble. C'est chose faite en ce début d'année : José Dorval, talentueux organiste namurois, reprendra petit à petit la direction de l'Ensemble. Il était temps : Emile doit subir une intervention chirurgicale importante. Sans aucune interruption, José reprend au mois d'août le travail de répétition des chœurs et de l'orchestre. C'est ainsi que l'Ensemble se présente pour le concert du 14 décembre à Hanret, nanti de deux chefs : Emile dirige l'Ensemble instrumental en première partie, dans le Concerto en ré opus 61 de L. Van Beethoven, avec en soliste Isabelle Lachapelle. José dirige tout l'Ensemble en deuxième partie, dans la Messe en do mineur KV 427 de W. A. Mozart, avec en solistes les soprani Annick Van de Walle et Véronique Solhosse, le ténor William Pirié et la basse Hugues-Marie Heureux.